La production de cultures agricoles modernes repose sur la croissance de quelques-unes des espèces végétales choisies pour leurs qualités supérieures et leur aptitude à l'alimentation humaine et animale. La pression toujours croissante exercée sur les terres agricoles a entraîné une dégradation des terres, un déplacement des cultures vers des zones et des types de sol plus marginaux. De plus, le changement climatique influence fortement la fréquence et la gravité de nombreux stress abiotiques, en particulier la sécheresse et les hautes températures, pouvant entraîner des réductions significatives des rendements. L'amélioration de la tolérance à la sécheresse des cultures est finalement mesurée par une augmentation du rendement en grains dans des conditions limitant l'eau.
Dans le maïs, l'expression de certains gènes est relativement faible, alors que leur surexpression dans des plantes transgéniques augmente le rendement dans des conditions de stress hydrique (1). L’application de techniques modernes de génie génétique ont abouti à une surexpression de ces gènes dans de multiples tissus et à différents stades de développement. La modification de gènes natifs peut augmenter le rendement en période de sécheresse (2).
Références
- Shi J, et al. (2015) Overexpression of ARGOS Genes Modifies Plant Sensitivity to Ethylene, Leading to Improved Drought Tolerance in Both Arabidopsis and Maize. Plant Physiol 169(1):266-282.
- Shi J, et al. (2017) ARGOS8 variants generated by CRISPR-Cas9 improve maize grain yield under field drought stress conditions. Plant Biotechnol J 15(2):207-216.